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Légendes et petites histoires de village

Fallais

Les galettes de Fallais

Lors de son départ de Fallais, Louis XIV épargna une partie de la destruction du château ; le bon sens populaire nous donne une explication "gastronomique" : la veille, le grand roi avait fort apprécié les "galets"(galettes) préparés par les femmes du village. Aussi le lendemain, en pleine bataille, pour apaiser le royal courroux, ces mêmes femmes apportèrent des galets et le roi ravi ne détruisit pas le château. Ainsi au Nouvel An, on fait un galet en forme de croix que l'on place sur la cheminée, près du crucifix, puis on le donne à manger aux enfants.

Par contre à Noël, malgré le symbole du pouvoir des galets, les Fallaisiens mangent des "cougnous" "del tripe al'djote" et au grand feu "del vote". Ce grand feu a lieu le dimanche après le Mardi Gras et il garantit une bonne récolte de pommes.

Les Nutons de Pitet

Les Nutons à Pitet vivaient dans une sorte de petite grotte à l'orée du Bois du Point du Jour (BR04). Le soir, les Fallaisiens pouvaient y déposer un cadeau et un travail à accomplir, par exemple réparer une paire de chaussures. Le lendemain matin, le cadeau avait disparu et les chaussures étaient réparées.

Le jet de la poire à Pitet

Le jet de la poire avait lieu le jour de la Dédicace de Saint Sauveur au mois d'août, à la chapelle Saint Sauveur. En ce lieu se terminaient les juridictions de Fallais et de Warnant, et où les autorités du Brabant et de Liège se réunissaient afin de procéder à la fixation pour l'année de leurs limites respectives.

Cette chapelle Saint Sauveur est porteuse d'une légende : l'histoire d'amour de Marie de Fumal et du seigneur de Fallais, Richard (Rigaud). Ils se rencontrèrent à la cérémonie de Saint Sauveur et aussitôt ils s'aimèrent. Hélas, Marie est promise au seigneur de Hosdent, "marqué par les vices des mauvaises compagnies qu'il avait fréquentées". Marie s'enfuit et se réfugie chez Richard qui engage un combat contre le seigneur de Hosdent au lieu dit "de la Bruyère du Tilleul". Ce lieu est appelé aujourd'hui les " Trois Arbres"... qui ne sont plus que deux...

Richard, vainqueur, épouse la belle Marie. Plus tard, le prince-évêque de Liège, Henri de Gueldre sensible aux beautés de la dame, envoie son mari en mission. Soupçonneux, l'époux fait demi-tour et met en fuite son illustre rival.
P 16 et 17 "Fallais sur Mehaigne", J. Paye-Bourgeois

Fumal

Les petits coeurs de Fumal

Les petits coeurs de Fumal furent introduits par Elisa du Fontbaré.

Ils contiennent chacun un fragment d'agnus-Dei, médaillon de cire blanche pure provenant des cierges pascals de la chapelle Sixtine et des autres églises de Rome. Etoile de toutes les enfances, ils protègent des convulsions, de la mort subite et des dangers qui guettent un nourrisson ou une future mère. Dès qu'un bébé naît dans le village ou aux alentours, son père enfourche son vélo et roule vers le château pour se procurer un médaillon.

Les petits coeurs sont toujours disponibles. Contact : Madame du Fontbaré 019/56 61 83
"Au pays de Loups-garou - tome1; Farfadets, macrales et autres génies du terroir" de M. Baron

Latinne

La petite histoire de Hosdent

Léon-Louis de Maulde, avant-dernier seigneur de Hosdent en reçut le titre en 1764. S'il s'occupa si peu de notre village, c'est parce qu'en même temps, dès 1763, il était aussi devenu marquis, étant le fils aîné du marquis François-Louis de Maulde de la Buissière et de la marquise Marguerite de Conflans, dame de compagnie de Madame de Pompadour. Notre Léon-Louis avait été élévé dans une abbaye près de Paris et dès le décès de son père, il s'était marié avec la marquise Marie-Anne de la Pailleterie, cousine d'Alexandre Dumas. Ils avaient, au début, sagement élévé leurs deux enfants lorsque subitement, en 1772, notre jeune seigneur abandonna la gestion de Hosdent à son frère cadet Emmanuel et prit en mains les affaires maritimes de son beau-père, à savoir...un commerce négrier entre Bordeaux et les îles américaines via l'Afrique occidentale!
"Hosdent et la..MER"/2001 par Freddy VAN DAELE