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Braives

Le Carcan

Braives qui a donné son nom à l’entité en constitue avec son hameau, Brivioulle, la composante numériquement la plus importante. Il a la forme inorganique des villages concentrés et est assez uniformément peuplé.

Le Carcan

Le "Carcan" est le centre du village et occupe l'emplacement de la petite bourgade d'origine. Le quartier " Saint-Pierre ", appelé autrefois " Baugnée " (pâture aux bœufs), qui va de l'église à la chaussée romaine, est venu s'y accoler. On y trouve le château, les anciens bâtiments de la franche taverne et du moulin banal. Le chemin d'accès vers la grand-route a donné naissance, au nord, au " Trou Potier " qui depuis 1973 s'est proclamé " République ", puis au "Cornuchamp".

Chapelle Notre Dame de Montaigu

Potale du XIXe siècle dressée sur une colonne.

Témoin de la ferveur populaire dans nos régions pour la Vierge de Montaigu, objet de plusieurs pèlerinages au départ de la Hesbaye.

Chapelle Saint Donat

Chapelle Saint Donat

Au carrefour de la route de Moxhe-Lens-Saint-Remy avec celle de Hannut, un intéressant édicule en pierre de la fin du XVIIIe siècle (1790) abrité sous un bouquet d’arbres. On raconte que sa construction est une action de grâce d’un forgeron, Louis Detienne dont la fille fut sauvée de l’agression de deux Autrichiens par la foudre qui les terrassa. Saint Donat, Saint Eloi et la Vierge sont représentés sur les faces de l’édicule.

En réalité, Detienne était un fermier du Val Notre-Dame. La potale porte les effigies de Notre-Dame de Hal, Saint Donat et Saint Eloi.

Eglise Notre-Dame

Eglise Notre-Dame

Remarquable édifice néo-roman de 1910 en moellons de calcaire.

A l’intérieur, de beaux bancs du XVIIIe siècle qui possèdent encore le nom de leurs anciens occupants (par exemple celui du bailli Dejardin).

Ferme Moes

Ferme Moes

Elle était la franche taverne seigneuriale.

Le corps de logis remonte aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Le Moulin de Braives

Le Moulin de Braives

Moulin banal, dont le millésime de 1759 sur la clef de voûte nous livre la date d’une reconstruction ou d’une restauration.

La roue a malheureusement été ôtée récemment.

Le Château de Braives

Le château de Braives

Propriété privée, accès permis jusqu'à la grille d'entrée.

Plantée au sein d'un parc arboré traversé par la Mehaigne, cette gentilhommière hesbignonne fut bâtie vers 1720-25 sur l'emplacement d'un château fort ancien attesté au XIVe siècle.

Une grille ferme la cour d'honneur encadrée par les dépendances qui sont constituées par quatre pavillons construits dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
A la mort de sa première épouse, Jean-Philippe-Joseph baron de Woot de Tinlot épousa Anne-Marie de Nassau-Corroy en 1763 et entreprit la rénovation du château. Les armes des nouveaux époux somment le fronton triangulaire de la bâtisse, construite en pierre de Meuse et en brique. A l'intérieur, on peut admirer des boiseries liégeoises et des stucs empreints d'une rocaille tempérée. Un jardin à la française s'ouvre sur l'arrière du château.

Chapelle Saint-Pierre

Petit édifice reconstruit en 1859 par le bourgmestre de l’époque.
Une procession le 29 juin, dont l’origine remonte aux temps où les épidémies ravageaient encore la région, passe par cette chapelle et contourne le quartier pour arriver au château.

Le Tumulus d'Avennes

Le Tumulus d'Avennes

Situé en réalité sur l'ancienne commune de Braives. L’un des plus anciens de Belgique (+/- 80 après J-C.) dans lequel on a découvert de la vaisselle de l’époque flavienne, un siège pliant, des chandeliers et une pièce de Vespasien, qui figurent parmi les plus beaux témoins gallo-romains exposés au musée Curtius de Liège.

Jusqu’à une période récente, il y avait encore une dizaine de bornes seigneuriales et de bornes de pâturages du XVIIIe siècle délimitant le duché de Brabant et la principauté de Liège. La plupart ont hélas disparu aujourd’hui.